This Tinque Tanque* aims at helping saving the world by promoting a totalitarist approach of the Stancountries development. Ce Tinque Tanque* a pour but de sauver le monde. Il revendique une approche totalitariste mais reflechie et protecto-subventionniste du developpement des pauvristans. Este Tinque Tanque* pretende sencillamente salvar el mundo. Revendica un planteamiento totalitarista de los stan-paises.
* un Tinque Tanque es una jodidísima expresión americana que se refiere a un esfuerzo particularmente violento de reflexión en común para intentar salvar el mundo. Sencillamente.

Monday, March 5, 2007

Qu’est-ce que le WDIs ?



Rien ne sert de rester dans le mystère, mettons des concepts sur les mots ou plutôt sous les mots. Essayons ensemble d’éclaircir les concepts que nous prétendons développer. Ils sont nombreux mais ils tournent tout de même autour d’une même idée centrale : l’assiette. Mon assiette, ton assiette, celle du voisin d’à côté et celle de l’autre voisin, plus au sud et pour sûr, moins remplie (Sommet de Foix, 24 et 25 fevrier 2007).

- C’est un centre de réflexion sur l’utilité du développement, de son échelle d’action, de sa portée, de réflexion également sur le choix ou non de bénéficiaires. Pourquoi finalement le développement ne devrait pas directement profiter à tout le monde ? Ce serait presque une remise en cause du développement et des ses méthodes, enfin celles que nous connaissons. D’où un appel à des idées nouvelles, à des volontés qu’on aime qualifier d’alternatives, de durables, d’écologiques… bref, plein de termes qui sonnent bien mais qui veulent dire plus ou moins de choses. Concepts beaucoup plus detaillés dans les autres pages de ce blog d'utilité publique.

- C’est un centre qui se prétend autonome, en termes d’énergies, de consommation et qui a la volonté de se tourner vers le « local ». En ces temps de réchauffement supposé de la planète et de grandes nouvelles les plus catastrophiques les unes que les autres, pourquoi faudrait-il attendre que Mr Total fasse une usine pour que Mr Monsanto y traite ses plantes afin que Mr Norbert Dentressangle nous les apporte, en payant au final les taxes à Mr l’Etat ? Doit-on attendre ? Peut-on attendre ? Nous pensons qu’il est possible d’agir, déjà, chacun a son échelle, aussi petite soit-elle.


- C’est une machine à nouilles. Et oui, pourquoi manger du Panzani quand on peut consommer local ? en terme de consommation, une des idées est de profiter et valoriser les ressources locales. Le vent, le soleil, la biomasse, le purin d’orties (pardon ?), la bouillie bordelaise, le pain de la maison, sa vodka artisanale avec ses patates à soi… nature, bio, écolo, comme on veut, pas besoin de labels sur des idées. Faire l’isolation de sa maison avec son propre champ de chanvre, lui-même situé a cote de ladite maison, c’est un coût pour qui ? Bon, il faut avouer aussi qu’en terme de consommation on aime bien manger ce qui est bon. Et ce qui est bon, c’est ce qu’on trouve bon. Ce qu’on trouve bon, c’est ce qui sent bon, ce qui sent le terroir, l’artisanat, la plante des pieds, la cheminée mal ramonée, les bonnes blagounettes avec les zamis… Alors de la gastronomie locale d’où ? d’ici, d’ailleurs, en terme d’origines, d’idées, d’imagination, de partout où nous avons laissé traîner nos guêtres. Pourvu que ça sente les bonnes vieilles histoires…


- C’est de la permaculture car nous voulons perpétuer notre culture. En quelque sorte, c’est un centre de recyclage car un seul un creuset, une marmite commune, permet de concentrer, partager, faire partager et finalement recycler ses idées, donner du grain à moudre a nos petites cafetières. Mais aussi de la culture permanente dans le sens plus strict de permaculture. Essayer de penser des systèmes végétaux regénérables perpétuellement. Au niveau agronomique, c’est l’occasion de mettre en action et à l’épreuve les notions d’intensif, d’extensif, de pacage, de maraichage, de compost, de plantes rares, de biodiversité et de bons plantages. Tout ça pour quoi ? Bin si ça peut aider à interesser pour savoir de quoi on parle, c’est déjà beaucoup…


- C’est un centre d’études. Pour s’étudier soi-même, pour étudier l’autre, pour étudier de façon permanente. Pour faire pousser librement des idées et les faire profiter également hors des frontières de nos cerveaux et hors du WDIs. Une idée forte est tout de même de pouvoir faire profiter au plus grand nombre du minimum d’expérience que nous possédons, de la partager et d’apprendre. Pour faire avancer tout le monde finalement… Pour en faire profiter les pays-stans surtout et tout pays est un peu stan, dans le fond j’ai envie de dire.

- C’est une base de vie. Une source, un plein, une adresse mobile mais fixe, celle qu’on a dans son portefeuille et qui veut dire j’ai mon pied à terre quelque part. Même si je viens d’ailleurs, je suis libre de choisir où je veux poser mes fesses. En fonction de la direction du vent, de la température, des moustiques ou de la voisine d’en face… chacun est libre. Le tout est de trouver une base. Psychologique. Une base c’est surtout l’endroit où on revient. On la cherche encore...



J’espère avoir éclairci un chouïa le grand mystère du WDIs et j’invite aux réactions. Toute apport même le plus débridé est le bienvenu.

2 comments:

NOUS said...

Parce que avant d'etre bon agronome faut aussi etre philosofo-poete! De Aubert [1982] dans son recueil Burkinabe a Champurney [1989.b] avec son allegorie "il est nickel ce saucisson" en passant par ce post WDIs, on voit que les plus grands sont passes par la.

NOUS said...

bin ouais forcement il fo un peu de poesie dans ce monde de gros porcs (Differt, 1999). il manque des concepts mais l'essentiel a été abordé. Il faut approfondir le sujet pour en determiner le champ de tous les possibles (Jouve, 2005). Effectivement, on voit que ce blaugue n'est pas un blaugue sur le ciclimse..