Objet. Les membres du World Development Institutes [WDIs] prônent un changement radical et plus réfléchit de la conception et de la mise en place des projets de développement. Ce changement doit permettre a l'humanité d'être meilleure. Toutefois il sera douloureux. La création d'une Internationale Agro-Radicale qui totalitarise la matière grise en est son point de départ. Elle vise à fédérer l'ensemble des forces qui ont le souhait de repenser complètement les politiques de développement, à la lumière des sempiternels échecs observés sur l'ensemble du globe.
Non Heritage. Les WDIs ne se retrouvent ni dans le tiers-mondisme qu'ils considèrent comme anti-colonialiste mais pas trop quand même, ni dans le paysannisme doctrinaire qui nuit a une analyse fine des situations agraires. René Dumont et Joseph Stilglitz font parti du cercle de leurs fréquentations mais ne constituent en aucun cas des modèles. En effet, le premier n'a pas été élu Président de
Un nouveau regard sur la paysannerie. Les WDIs posent comme paradigme pour leurs actions la reconnaissance des agriculteurs comme entité singulière avec leurs qualités et leurs défauts [micro-sociologie] combinée à des outils monétaires, lobbyistes et clientélistes [neo macro-economie]. Le manque de goût pour l'habillement des paysans, leurs positions religieuses extrêmes, leur sexisme ou leur alcoolisme seront moqués sans modération, respectons-les comme nous nous respectons. C'est en effet a cette condition sine qua non que l'angélisme malsain sera banni et que seule la justice sociale comptera. Notre devise pourrait se rapprocher de la fameuse maxime "La pauvreté et la bêtise ne tuent pas forcement mais l'alcoolisme oui"[CHAMPURNEY, 1987]. Nous rigolons de tout. Surtout entre nous.
Non-coordination. Par ailleurs, l'approche des WDIs est totalement insoluble dans une coordination avec d'autres organisations. Notre approche est beaucoup trop radicale et souhaite le rester. La deuxième condition a un développement intègre est une gestion totalitariste du projet. Soit cette dictature non-prolétarienne est acceptée soit cette dictature non-prolétarienne est acceptée. Si l’agro radicalisme est un pilier central qui fédère l’ensemble des WDIs, l’objet des WDIs n’est pas de s’enfermer au sein d’un paradigme destiné à rester minoritaire et dominé. Ainsi, lors de colloques et de symposiums internationaux tels que « L’Entrisme activiste dans les Institutions Financière Internationales : OMC, Banque Mondial et FMI » (Pindilig, Equateur, 2003) ou « Attaquer les projets là où ils ne sont pas : le terrain » (San Pedro, Espagne, 2005), les WDIs informent, coordonnent, divulgent, capitalisent sur les expériences qu’elles mènent.
Moyens et outils. Il est difficile de définir des moyens et des outils figes tant l'innovation est structurelle des WDIs. Les WDIs revendiquent une utopie-réaliste, imbue de terrain mais toujours très conceptuelle. La matière grise rangée dans les étagères constituent un sacrifice que les WDIs sont prêts a concéder tant que les conditions de son intervention [cf au-dessus] ne sont pas rassemblées. Le subventionnisme conservateur nous apparaît comme une évidence, les mannes pétrolières, diamantères, opiumistes et cocaières nous servent mais nous ne le savions pas. La solidarité est notre cheval de bataille, l’égoïsme pour notre qualité de vie ce qui nous permet de garder du recul sur nos projets. Nous ne cherchons pas la cohérence, mais au contraire d’initier et de révéler un dialogue débarrassé d’arrière-pensées « développementalistes » et de jugements de valeurs. C’est cela que nous appelons la maïeutique innovatrice. Dans ce contexte, notre outils est le forceps.
