Quito, FSA, Aout 2005
Certains diront que « les lobbies, c’est pas du terrain » : comment boire de la chicha avec un ministre ou dire des conneries à un développeur de la banque mondiale… Pourtant, même si le terrain est nécessaire, comment sauver le monde sans aborder le coté le moins exotique du développement, les labyrinthes ministèriels, comment articuler les actions de terrain avec l’Etat. Le développeurs n’est-il pas aussi un urgentiste, le montage d’organisations de la société civil indépendante en fond et en politique n’est il pas une manière d’invalider des Etats ? Et boum un pavé dans le ballon de rouge des anarchistes…
Certes les gouvernements des pauvristans sont souvent voire toujours corrompus, ils mangent l’argent comme les paysans mangent la poussière ou les pieds de porcs. Au noiristan de l’ouest, les débats politiques font rage mais quid de l’action politique ?
L’objet de cet appel aux WDIs est de provoquer en ces temps de suffrages des questionnements sur les actions politique de terrain, il n’est pas de refaire une nouvelle fois l’apologie de politiques agricoles irréalisables (même s’il faut le dire…). Les décisions prises par les Etats sont avant tout politiques : OGM, AGCS, ALCA sont des sujets où les théories se confrontent et où le plus puissant gagne. Le terrain que prône les WDIs est un argument de poids…comment le faire passer ? En plus simple, un appel à expérience d’insurrection villageoise, de révolution communautaire, de marche en avant géographique vers la révolution des campagnes…
A vos fourches !!!